Comment évaluer un profil de growth hacker technique ? Guide complet avec exemples
Découvrez comment évaluer efficacement un growth hacker technique. Guide complet avec critères, tests et exemples pratiques pour recruter le bon candidat.
Yhanis Boullonnois
8 nov. 2025
Recruter un growth hacker technique, c'est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Ce profil combine des compétences en développement, en marketing et en analyse de données. Pas facile à trouver, n'est-ce pas ?
La bonne nouvelle, c'est qu'il existe des méthodes éprouvées pour identifier les vrais talents. On va explorer ensemble comment évaluer ce type de candidat de manière fiable et pertinente.
Cet article vous propose un guide pratique avec des critères concrets, des tests adaptés et des exemples réels. Vous saurez exactement sur quoi vous concentrer pour faire le bon choix.
Comprendre le profil du growth hacker technique
Avant d'évaluer quelqu'un, il faut bien comprendre ce qu'on cherche. Un growth hacker technique n'est pas un développeur classique. Ce n'est pas non plus un marketeur traditionnel.
C'est une personne qui mélange les deux mondes. Elle code, mais elle pense aussi comme un marketeur. Elle cherche constamment comment faire croître une entreprise rapidement avec des ressources limitées.
Les caractéristiques principales d'un growth hacker technique
Un bon growth hacker technique possède plusieurs qualités distinctives. Il faut les connaître pour bien évaluer les candidats.
Il maîtrise au moins un langage de programmation (Python, JavaScript, TypeScript)
Il comprend les bases de données et l'analyse de données
Il connaît les outils marketing et d'automatisation
Il a une mentalité d'expérimentation constante
Il sait mesurer et analyser les résultats
Il est créatif et trouve des solutions non conventionnelles
La vraie force d'un growth hacker technique, c'est sa capacité à automatiser les processus marketing. Il peut créer des scripts pour tester rapidement des hypothèses. Il peut aussi intégrer différents outils entre eux.
Contrairement à un développeur classique, il ne cherche pas la perfection du code. Il cherche des résultats rapides et mesurables. C'est une différence fondamentale à garder en tête.
Les domaines de compétences à évaluer
Pour bien évaluer un growth hacker technique, il faut vérifier plusieurs domaines. Chacun est important à sa manière.
Les compétences en programmation et scripting
La connaissance des bases de données et SQL
L'expérience avec les outils d'automatisation marketing
La capacité d'analyse et de statistiques
L'expérience avec les API et les intégrations
La connaissance des principes de croissance et de conversion
Vous n'avez pas besoin que le candidat soit expert dans tous les domaines. Mais il doit avoir une base solide dans chacun. Et il doit montrer une vraie curiosité pour apprendre.
Les tests pratiques pour évaluer un growth hacker technique
Les entretiens, c'est bien. Mais les tests pratiques, c'est mieux. Ils vous montrent vraiment ce que le candidat peut faire.
Le test de cas pratique en growth hacking
C'est un excellent moyen d'évaluer les compétences réelles. Vous donnez au candidat un scénario réaliste et vous lui demandez de proposer une solution.
Voici un exemple de cas pratique : « Imagine que tu rejoins une startup de SaaS. L'application a 1000 utilisateurs actifs, mais le taux de rétention à 30 jours est seulement de 20%. Comment tu approcherais ce problème ? Qu'est-ce que tu testerais en priorité ? »
Une bonne réponse montre que le candidat :
Pose des questions pour mieux comprendre le contexte
Propose une approche structurée et logique
Pense en termes de tests et d'expériences
Considère les données et les métriques
Propose des solutions créatives mais réalistes
Attention aux candidats qui donnent des réponses trop générales. Un vrai growth hacker pense en détails concrets.
Le test technique en programmation
C'est important de vérifier que le candidat peut vraiment coder. Vous pouvez utiliser des plateformes comme les tests techniques personnalisés pour évaluer ses compétences.
Donnez-lui un petit projet à réaliser. Quelque chose qui prend 1 à 2 heures maximum. Par exemple :
Écrire un script Python qui récupère des données d'une API et les analyse
Créer une petite page web avec du JavaScript qui intègre une API externe
Écrire une requête SQL complexe pour analyser des données
Le but n'est pas de le piéger. C'est de voir comment il travaille. Comment il structure son code ? Comment il gère les erreurs ? Comment il documente son travail ?
Regardez aussi comment il communique pendant le test. Est-ce qu'il pose des questions ? Est-ce qu'il explique son approche ? C'est aussi important que le résultat final.
Le test d'analyse de données
Un growth hacker technique doit pouvoir analyser des données et en tirer des conclusions. Vous pouvez tester ça en lui donnant un ensemble de données.
Par exemple, vous lui donnez les données de conversion d'une landing page. Différentes variantes, différents segments d'utilisateurs, différentes périodes.
Demandez-lui : « Qu'est-ce que tu vois dans ces données ? Qu'est-ce qui te surprend ? Qu'est-ce que tu testerais ensuite ? »
Une bonne réponse montre qu'il peut :
Identifier les patterns et les anomalies
Formuler des hypothèses basées sur les données
Proposer des tests pour valider ces hypothèses
Communiquer ses conclusions de manière claire
Le test d'intégration d'outils et d'API
Vous pouvez aussi tester sa capacité à intégrer des outils. Donnez-lui un scénario comme : « Connecte cet outil A à cet outil B pour automatiser ce processus ».
Ou demandez-lui de vous expliquer comment il ferait une intégration spécifique. Par exemple, intégrer un formulaire de contact à un CRM, ou connecter un outil d'analytics à un système d'email marketing.
Écoutez comment il pense le problème. Est-ce qu'il comprend les API ? Est-ce qu'il sait quels outils utiliser ? Est-ce qu'il peut expliquer les défis potentiels ?
Si vous avez besoin d'aide pour évaluer les compétences techniques, vous pouvez consulter des ressources spécialisées en tests techniques pour avoir des benchmarks.










